Nathan Bonnet
La question autour du bien-être d’un animal se répand depuis quelques années. Après les cirques, les zoos sont de plus en plus sous le feu des critiques. En effet, ils sont perçus, par certains, comme une exploitation à des fins commerciales, mais pas uniquement pour mettre les animaux dans de bonnes conditions de vie. Mais qu’en est-il réellement ? Gros plan sur les vérités choquantes sur les zoos européens.
Les conditions de vie inadéquates
Les animaux sont nés pour explorer et parcourir plusieurs kilomètres pour chercher des nourritures ou attaquer leurs proies. Ils peuvent également entretenir des relations sociales complexes dans la nature. Or, toute cette liberté est réduite à néant, entre quatre murs. Il est important de souligner que le manque de simulation, l’exposition régulière aux visiteurs et surtout le confinement entrainent un comportement autodestructeur (l’automutilation et la marche en cercle). Afin d’essayer de cacher les symptômes de détresses, certains gardiens de zoos optent pour une solution de facilité : les tranquillisants ou les antidépresseurs.
Vous pouvez également constater que dans certains zoos, l’état des enclos laisse réellement à désirer. Soit, ils sont étroits ou désertiques, soit ils ne sont pas assez entretenus (crasseux, présence d’eau stagnante). Toutes ces raisons expliquent pourquoi certains animaux tentent de prendre la fuite. En 2012, par exemple, un tigre a réussi à s’échapper de son enclos de Cologne. Malheureusement, il a tué un gardien. D’autres animaux comme le singe, l’antilope, le pélican, le vautour et le perroquet ont tenté de s’évader de zoos en France.
Préserver les espèces : vrai ou faux ?
Les zoos essaient de nous faire croire qu’ils permettent de préserver les espèces en voie de disparition. Or, étant donné que les animaux sont habitués à cette nouvelle condition de vie (enfermés), ils ne sont pas préparés pour une survie dans la nature.
Ces endroits attirent au maximum les visiteurs en misant sur les mignons bébés des animaux. Bien qu’efficace, cette technique peut entrainer une surpopulation d’animaux adultes au fil du temps. Pour y remédier, les zoos cherchent alors de meilleures alternatives. Soit, ils les troquent, les tuent ou les prêtent, soit ils les vendent à des trafiquants d’animaux. Au zoo de Copenhague, par exemple, un girafon a été abattu et donné en nourriture aux lions. Certaines carcasses d’animaux morts ont également été aperçues dans un zoo britannique.
À noter que les éducations inculquées aux visiteurs sont biaisées. Au lieu de sensibiliser les menaces de l’écosystème, les zoos exposent principalement les animaux charismatiques. Une image qui, malheureusement, peut déformer la réalité. En clair, ces zoos ont pour objectif de divertir les clients et non à éduquer.
En conclusion, malgré leurs prétentions, les zoos posent de sérieux problèmes concernant la conservation des espèces et les bien-être des animaux. Pour y remédier, il vaut mieux mettre en avant de meilleures alternatives éthiques (miser sur le bien-être animal et l’éducation sans aspects commerciaux) qui accordent réellement la protection de l’animal.
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