L’astéroïde qui a frappé la terre il y a environ 66 millions d’années est la cause de la disparition de la plupart des êtres vivants de la planète, incluant les dinosaures. Si ces derniers n’ont pas survécu à cette catastrophe, d’autres créatures ont eu plus de chance.
D’ailleurs, il y a certains d’entre eux qui subsistent encore jusqu’à aujourd’hui.
Les espèces qui ont survécu après l’astéroïde
On estimait que ce fameux astéroïde qui a tué tous les dinosaures faisait plus de 14 km de diamètre, c’est tout simplement impressionnant. En effet, celui-ci a causé un incendie planétaire qui a entraîné l’extinction de la plupart des êtres vivants. On pourrait croire qu’il n’y avait plus rien après le passage de cette catastrophe. Pourtant, de nombreuses études ont démontré que certains animaux faisant partie de la famille des dinosaures ont pu survivre.
Depuis cette époque, ils ont même évolué et sont devenus les oiseaux volants que nous côtoyons de nos jours.
Les explications concernant cette survie exceptionnelle ?
L’extinction de masse causée par l’astéroïde est le premier responsable de la disparition des dinosaures, ces animaux emblématiques de la préhistoire. Par conséquent, on se demande pourquoi il y a eu d’autres espèces qui ont pu subsister malgré la puissance de la catastrophe.
Les scientifiques avancent que l’astéroïde a entraîné un incendie qui a réduit en cendre toutes les forêts sur terre. Ainsi, l’ensemble des oiseaux vivants dans les arbres ont disparu. Par contre, ceux qui ne volent pas ont pu survivre en dépit de l’impact. C’est le cas pour les ancêtres des volailles, des canards et des autruches.
Par ailleurs, ces derniers ont évolué en très peu de temps. Les conséquences de cette évolution sont perceptibles à travers ces animaux qui font partie de notre vie d’aujourd’hui.
Dans le but d’apporter plus d’explication au phénomène, le chercheur Daniel Field et ses collègues ont recueilli de nombreuses informations provenant de sources variées.
Tout au long des études, ils se sont basés sur les fossiles d’oiseaux qui ont été fraîchement mis à jour. Aussi, toute l’équipe s’est penchée sur l’étude des arbres généalogiques des oiseaux d’aujourd’hui.
Les analyses réalisées ont permis de démontrer que les ancêtres de ces derniers ne volaient pas, ceci pourrait d’ailleurs expliquer le fait qu’ils ont pu survivre malgré la destruction des arbres.
Si les chercheurs ont toujours affirmé que l’astéroïde avait entraîné des incendies sur la terre, de leur côté les paléontologues soutiennent également le fait que toutes les forêts de la planète ont aussi disparu à cette période.
Une découverte dans la disparition de la flore
Le paléobotaniste Antoine Bercovici quant à lui s’est concentré davantage sur l’étude des spores fossilisées découverte dans les roches provenant des États-Unis et de la Nouvelle Zélande.
Il s’agit plus précisément d’une fine couche de roche qui date de 1000 ans après l’astéroïde. Les observations ont permis d’apercevoir que la plupart des spores dérivent de 2 espèces de fougères.
Cette présence importante de fougère permet de mesurer le désastre de l’impact lorsqu’il y a de nouvelles espèces qui envahissent les terrains rasés par l’incendie.
Par ailleurs, il a fallu attendre des milliers d’années avant le retour de la forêt mûre sur la terre.
Qui sont ces animaux préhistoriques qui vivent encore sur la planète ?
Il existe des espèces animales anciennes qui sont toujours présentes sur terre et dans la mer. La plupart d’entre eux sont plutôt communs, pourtant on ne soupçonne même pas qu’ils sont vieux de plusieurs centaines de milliers d’années.
1- Les limules : connus sous le nom de crabes au sang bleu, ces arthropodes aquatiques sont apparus sur la terre depuis plus de 400 millions d’années. Aujourd’hui, on compte environ 4 espèces de cette créature.
2- Le sphénodon : Étant âgé de plus de 220 millions d’années, ce reptile n’a pas connu d’importante transformation au niveau de sa forme. En effet, son apparence actuelle est quasiment semblable à celle des espèces aperçues sur les fossiles.
3- Les céphalocarides : Figurant dans la famille des pancrustacés, cette espèce a été récemment découverte, c’est-à-dire vers 1955. Les chercheurs considèrent que c’est une espèce primitive puisqu’elle n’était pas visible dans les fossiles.
4- Les cœlacanthes : Aujourd’hui, on compte uniquement deux espèces sur la planète, c’est-à-dire qu’elles sont en voie de disparition. En termes de morphologies, ces animaux n’ont pas beaucoup évolué depuis leur venue il y a 350 millions d’années.
5- Les nautiles : Ce mollusque céphalopode de la même espèce que les seiches et les poulpes a fait son apparition sur terre il y a environ 500 millions d’années. Bien plus âgés que les dinosaures, ce sont des créatures qui ne cessent de fasciner les scientifiques.
Poursuivre les recherches pour faire davantage de découvertes
Depuis de nombreuses années, beaucoup d’études ont été menées afin d’apporter des explications claires concernant l’extinction des espèces animales après la chute de l’astéroïde meurtrier.
Les auteurs de ces recherches ont pu avancer des argumentations très convaincantes au sujet de l’importance de la disparition des forêts et l’évolution des oiseaux modernes.
Cette thèse est très intéressante puisqu’elle apporte une interprétation probable de l’extinction des espèces d’oiseaux vivant dans la forêt avant la chute de l’astéroïde. Par contre, cette hypothèse ne permet pas d’expliquer la raison pour laquelle certains oiseaux préhistoriques non arboricoles qui se sont également éteints après cette catastrophe.
Certes, il y a eu beaucoup d’avancées sur les investigations menées par tous les chercheurs du monde entier. Toutefois, il y a des failles à combler au sujet des différentes thèses qui ont été avancées jusqu’à présent.
Afin de renforcer l’argumentation sur le phénomène de déforestation à l’échelle mondiale, les scientifiques doivent encore continuer leurs recherches en vue de découvrir des preuves plus plausibles.
De leur côté, Daniel Field et les experts qui travaillent avec lui espèrent faire davantage de trouvailles concernant les fossiles d’oiseaux.
Évidemment, les nouvelles études qui vont être menées dans les prochaines années soulèvent encore d’autres interrogations. Ces remises en question sont pourtant essentielles pour qu’il y ait des avancées significatives au niveau des recherches.
De leur côté, les paléontologues continueront également à élargir leur investigation dans les endroits qui n’ont pas été suffisamment fouillés. Ceci a pour objectif de découvrir de nouveaux fossiles afin de trouver plus de réponses concernant les animaux préhistoriques.
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